Tant que l'on vit dans le monde,

il y aura toujours des choses à faire

mais on peut les faire en lâchant prise.

 

Alors l'esprit est paisible,

sans détresse et on peut travailler tout à son aise. 

Rester dans la conscience de Sa Grâce.

 

Comme si on n'avait surtout plus le choix :

c'est notre vie ou notre survie...

 

on peut fléchir mais on y revient vite, c'est si vide sans Lui !

Le choix d'y être

Le polissage, l'influence de la pratique

 

Quand on prend un chemin ou du moins quand on est amené vers un chemin, c’est plus juste ainsi, on y marche à ta-ton au début. On y marche à ta-ton quand on se rend compte du chemin que l’on prend ou du moins quand on réfléchit à ce chemin-là. Quand tout se fait dans l’instant, machinalement, on ne marche plus à ta-ton, on fait. 

 

On se rend compte du miracle à chaque action que l’on pose, comme *d’une Grâce sur mesure. On est ébahi du résultat, comme si ces actions qui ont été faites, avaient été poncées au préalable, pour être belles aujourd’hui, pertinentes. 

 

On fait brillance sur tout, sur tout ce qui nous entoure. Comme si on avait à présent la compétence de faire certaines actions, *avec toute l’attention qu’elles méritent, pour que ces actions soient faites le mieux possible.

 

Comme si notre affinage au fil du temps, était pour nous amener à faire les choses bien, à avoir les compétences nécessaires pour faire ces choses-là. Et c’est en un clin d’oeil, qu’elles se font. Par exemple, écrire une lettre administrative, mettre en place un dossier, intervenir pour régler certaines affaires louches, rendre la surface propre, juste pour ce qu’elle est, affranchie. 

 

*La pratique de La voie en est notre cadre, notre limitation. Paradoxalement L'Un en est l’extension. Comme si on devait être cadré dans un premier temps, pour avoir cette conscience, dans le Service, dans cette posture intérieure. Être libre, de voler dans la conscience de L'Un.

 

Le cadre amène la conscience, la discipline. L'Un amène la jouissance. Seulement pas la jouissance que l’on connait ou du moins que l’on a apprise par l’extérieur, la jouissance que l’on ressent, dont on se rend compte la bienveillance, la magnificence d’être là, dans la conscience de L'Un pour bénéficier d’une présence omniprésente, jubilante, comme si on avait des papillons dans le ventre. 

 

 

 

Ne pas se laisser submerger

 

Par La Grâce, on est amené à faire les choses par des objectifs qui ont le mérite de nous amener au projet. Inconsciemment dans un premier temps pour paradoxalement que cela se fasse consciemment. Comme si mettre des objectifs était un leurre, pour noyer le poisson dans l'eau, pour le mental. 

 

Ces objectifs sont une aide pour nous poser sur eux, pour ne pas trop penser au final du projet. Penser au final du projet, c’est ne plus être dans l’instant, c’est être dans le futur, plus dans la réalité.

 

Penser au final du projet, c’est prendre *peur de tout ce que l’on doit mettre en place pour faire ce projet. Comment on doit le faire... ? Comment prendre la bonne décision de faire ceci ou cela... ? Comment faire le bon choix d’aller là, plutôt que là… ?

 

Comme si le mental n'était pas prêt pour un tel projet. Tant mieux, ça ne le concerne pas pour autant. Il sera utiliser pour une chose bien précise, quand on aura besoin de lui. Après quoi, on le rangera. 

 

La conscience ne doit pas s'identifier *au mental, c'est à dire à cette peur qui vient, à ces angoisses qui passent...C’est perdre sa conscience pour que le mental par la force des choses, sa survie, récupère quelque chose qui ne lui appartient pas. 

 

C'est pour cela que *méditer, c'est remettre la conscience à sa place, dans l'instant, dans la spontanéité de l'instant. 

 

 

 

Faire les choses spontanément, simplement. 

 

La Grâce nous vient en aide pour faire les choses petit à petit. Surtout que ce n’est pas nous qui faisons les choses. Nous, nous ne faisons que mettre en place les actions pour aller de l’avant. Ces actions qui sont propulsées par la pratique assidue, qui nous fait faire les choses comme elles doivent être faite, du mieux possible, dans l'instant spontané, au moment opportun.

 

En fait *toute cette pratique, nous amène à faire les choses entre autres. Nous amène vers cette conscience d’être, conscient de chaque instant que l’on vit. 

 

Cet enseignement est une nourriture à plein temps, qui nous remplit de bonnes choses. Il nous remplit de bonnes choses, en éclaircissant notre être dans son ensemble, dans cette société mouvementée qui fait qu’on se perd, si l'on ne tient pas notre mental en laisse. Il est comme d’un canalisateur pour nous amener à bon port. 

 

C’est aussi se jeter à l’eau depuis une falaise. C’est avoir utilisé toutes les cartes que l’on avait en main, pour essayer par nos propres moyens d’y arriver, pour se rendre compte que de toute façon, tout est perdu d’avance, que notre être ne fonctionne pas ainsi.

 

Quand on n’est pas sur *le bon mode d’emploi, la machine ne fonctionne pas correctement, voire se casse, s'énerve. On trébuche si facilement. 

 

Si La Grâce n’est pas là, on tombe et on se fait mal. Quand toutes les cartes ont été utilisées, on prend alors conscience de notre petitesse, comme si on devait utiliser toutes les cartes pour se rendre compte par soi même, que l’on ne peut agir ainsi ! 

 

Ce qui nous amène à prendre *la bonne posture intérieure dans le Service de la journée, dans la méditation formelle, où notre corps doit être comme une éponge qui se laisse traverser par l’eau de l’océan. 

 

Notre corps est comme cette éponge, *on s’imbibe de l’instant, comme d’un lieu à part entière qui nous est propre. La méditation devient alors transcendante, céleste. Comme si la pratique, nous amené vers cette dimension inimaginable, comme *d’un miracle, qui nous transcende vers une conscience symbiotique nous amenant à bon port. 

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