Le Saint-Nom, L'Un ou Dieu, qu'importe son nom,

il est présent en nous,

même quand nous ne sommes pas présent à lui.

Même quand notre attention n'est pas posée sur lui.

 

Pour que nous soyons en vie, Il ne peut qu’être présent.

 

En posant notre attention sur lui,

tout est multiplié comme d’une loupe qu’il nous donne,

pour voir les choses clairement.

On le ressent dans notre quotidien,

tout prend un sens, tout est beau, tout est vie.

 

On bénéficie de sa Grâce qui sans elle,

l’existence est bien monotone.

Alors oui, mettre son attention sur lui

permet de donner un sens à son existence,

un sens vrai et profond.

L'attention

La cause de la souffrance.

 

C'est comme quand nous sommes dans la conscience de L’Un, *du SaintNom où nos journées sont pleines de tout, gratifiantes, reconnaissantes, où l’émerveillement est à son comble que petit à petit, nous relâchons l’attention portée à ce souffle qui nous ai donné, à chaque instant.

 

On est tellement bien dans ces instants qui se succèdent machinalement, sans rien faire d’autre que d’être présent à ces instants, qu’on relâche notre attention. Comme si on en avait pris l’habitude, comme d’une chose qui se répète inlassablement. Seulement, on oublie que cette répétition prend forme, du moment où notre attention est sur *cet essentiel du souffle en conscience, de cette technique dite du SaintNom, qui nous plonge instantanément dedans, quand on est dedans.

 

 

C’est à l’assoiffé d’aller à la source pour boire et non la source qui vient à nous, pour qu’on puisse boire. 

 

 

*On s’attache aux choses, du moment où on est plus conscient, du moment où notre attention prend la routine pour une chose acquise. Et c’est là que le bât blesse !

 

 

On ne comprend plus, ce qui se passe. Les choses ne réagissent plus comme avant, on ne voit plus bien clair, la lumière disparaît pour laisser place au flou, au sombre, aux peurs, aux doutes, aux désarrois. Que s’est-il passé ?

 

*Notre conscience c’est juste identifié aux pensées, qui elles sont toujours présentes quand notre conscience n’est pas à sa place. Quand notre conscience s’identifie au mental. On est plus là, où l’on devrait-être ! Tout est transformé par un voile qui rend la vue floue. On s’est laissé avoir, par l’impermanence, qui vient pour repartir, pour revenir pour repartir. 

 

 

La méthode

 

C’est là que *la pratique de l’enseignement de La Voie nous sauve, quand on a pris conscience de cette impermanence des choses, qui par manque d’intérêt de la pratique, nous plonge dans la confusion, dans la souffrance. On croit être sur le bon chemin, pour avoir vécu tellement de bonnes choses que ça y est, c’est gagné ! À nous la belle vie, sans faire d’effort, on a sur un plateau la conscience du SaintNom.

 

Seulement voilà, ce n’est pas comme ça que ça marche. L’effort est constant, même quand tout va pour le mieux, l’effort doit se maintenir dans la constance.

 

 

On n’a rien sans rien ! 

 

 

Quand on est baigné dans ces instants *tout pleins de Grâce, on est comme un petit enfant qui ramasse les cadeaux sur le bord de la route. On sourit à la vie, on est heureux. Heureux d’être dans la conscience du SaintNom, heureux d’être mis dans l’instant comme mis dans une bulle où l’on est protégé, insouciant de ces instants de Grâce.

 

C’est juste une posture volontaire de rester à sa place. De rester dans la conscience du SaintNom.

 

 

Il suffit d’être simple d’esprit ! 

 

 

 

Le détachement

 

L’attachement aux choses est une posture faible dans la mesure où elle nous perd. Si nous voulons rester droits, nous devons rester dans *cette attention du souffle de conscience, pour mener une vie de conscience sans nous faire avoir par l’attachement des choses. 

 

 

L’impermanence nous le rappelle à chaque fois que nous nous laissons par fainéantise, aller au gré du vent, oubliant la seule chose, qui nous ramène à la conscience de l’instant. Pour que de nouveau la souffrance prenne place. 

 

 

On comprend alors que Le SaintNom est là,

tout le temps, à chaque instant

quand notre attention

est posé sur Lui.

 

 

L’instant ne tient qu’à un fil: l’attention *à la technique du SaintNom. L'instant de conscience. Cette technique rend le reste: Service, Satsang et Méditation peint à l’or blanc. Comme si tout acte se faisait dans la dévotion, machinalement, elle.

 

 

Quand on imbibe un produit sur un matériau spongieux, on est pas étonné de la quantité que celui-ci renferme. 

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