La Guidance

Se laisser prendre par la main

Quand on est dans la pratique en conscience de L'Un, La Grâce ou sa Guidance nous porte pour améliorer un quotidien. Comme si L'Un avait la main sur notre existence, à nous donner de petites choses pour avancer mieux. C’est vrai tous les jours se ressemblent, seulement par sa Grâce, il nous permet tous les jours de nous améliorer, pour être encore plus disponible, présent à lui. 

Par sa Grâce, il nous trouve des solutions apaisantes pour palier à certains désagréments que l'on peut rencontrer dans son quotidien. Par exemple, en ce moment j'ai un manque d'entrain pour méditer dans ce logement aéré. Pour y aller quelquefois à reculons où le lieu aéré de partout, ouvrant des cachettes sombres recoins. Si peu de voir une araignée ou punaises encombrer le coin. 

Mon tempérament d’angoissé, n’est pas un terrain propice à la relaxation, si plus est, l’environnement ne m’inspire pas confiance, où je m’enroule dans les draps comme d’une moustiquaire pour m’y protéger, pour m’être faite mordue 5 fois déjà, devoir y renoncer. La Grâce m’emmène a changé d’endroit: la voiture. 

Après avoir mal dormi, pour n’être pas plus fatiguée, me voilà d’entrain pour changer le programme de la journée, comme par évidence de changer le rituel méditatif. Comme s’il était temps d’avoir une pratique plus assidue que jamais, pour imprégner sa conscience de lui ou son attention plus à l’affût, plus absorbé devient un jeu d’enfant.

Un jeu d’enfant, pour y avoir passé quelques semaines au préalable, à devoir se concentrer plus sur la technique du SaintNom, que sur son environnement intriguant.

Comme quoi... ! Pourtant, cet environnement  extérieur, quand je me balade par exemple où sa présence est tellement présente, que les larmes me viennent si facilement, comme si nous étions à si peu de distance vraiment. 

Comme d’un coup de tête qui n’en ai pas un, bien sûr, les choses se mettent en place spontanément, sans y avoir réfléchi, dans l’évidence même. Elles se mettent en place, comme pour améliorer un quotidien, pour harmoniser un environnement propice à la méditation. Un lieu où quand on se pose, le corps se détend de lui-même comme pour se fondre dans le siège de la voiture, ne ressentant même plus le siège du siège.

C’est un nouveau coin de méditation, où plaids, chausson, cousins viennent transformer cet endroit utilitaire à un endroit reposant, délassant, apaisant. Un endroit frais, qui par la technique du SaintNom double mon attention d’attention.

Le récit de chants dévotionnels vient ancrer ce besoin de lui, comme des prémices amoureuses viennent mettre le corps au diapason du délice.